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Vous êtes désormais derrière l’église Saint-Bonnet, et pouvez découvrir ses charmants détails architecturaux. Vous pouvez admirer la magnifique vue qu’offre le parvis et une croix sculptée dans la pierre. Vous êtes idéalement situés pour en connaître un peu plus sur son histoire. L’église actuelle a vraisemblablement été fondée sur un sanctuaire roman, ruiné pendant les guerres anglaises, mais dont on retrouve encore les bases maçonnées. Elle avait été donnée au Xème siècle par le vicomte de Carlat, au monastère de Conques. Son premier patron fut Saint Bonnet, évêque de Clermont. Depuis le 15ème siècle, elle a été régulièrement restaurée, on retrouve traces de nombreuses interventions qui l’ont amenée jusqu’à nous.
Il est temps de reprendre la balade vers la montée de Roupel.
Une découverte autour de Giou-de-mamou
Giou de Mamou, petit bourg situé à la naissance d’un vallon.
« Son nom serait dit-on d’une antique origine, et indiquerait que Jupiter y été adoré et celui de Mamou l’indiquerait encore »
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Départ
Vous vous trouvez sur la place de la Mairie. Sous vos pieds se trouve un ancien sanctuaire roman, le village de Giou-de-Mamou fut fondé sur ses ruines. En face, perchée sur un rocher, vous apercevez l’Eglise de style gothique. La chapelle de droite contient le tombeau (enfeu) de la famille de Giou, dont le blason est sculpté en clé de voûte. Le clocher « à peigne », caractéristique de l’architecture des églises rurales de la région, comporte 4 ouïes contenant 3 cloches. La plus petite, qui est aussi la plus ancienne (1528) est réalisée en bronze à l’argent. Elle porte l’inscription « A fulgure et tempestate, libera nos Domine- Sancte Boniti, ora pro nobis »
(de l’orage et de la tempête protège-nous Seigneur Saint Bonnet priez pour nous).
Descendez le petit chemin piéton pour rejoindre la rivière et ensuite remontez le cours d’eau. Après avoir parcouru une centaine de mètres, montez l’escalier situé sur votre gauche afin de continuer votre balade.
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L’église
Vous êtes désormais derrière l’église Saint-Bonnet, et pouvez découvrir ses charmants détails architecturaux. Vous pouvez admirer la magnifique vue qu’offre le parvis et une croix sculptée dans la pierre. Vous êtes idéalement situés pour en connaître un peu plus sur son histoire. L’église actuelle a vraisemblablement été fondée sur un sanctuaire roman, ruiné pendant les guerres anglaises, mais dont on retrouve encore les bases maçonnées. Elle avait été donnée au Xème siècle par le vicomte de Carlat, au monastère de Conques. Son premier patron fut Saint Bonnet, évêque de Clermont. Depuis le 15ème siècle, elle a été régulièrement restaurée, on retrouve traces de nombreuses interventions qui l’ont amenée jusqu’à nous.
Il est temps de reprendre la balade vers la montée de Roupel.
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Arrêt
Vous pouvez apercevoir partiellement la vallée de la Cère qui abrite des joyaux architecturaux comme le château de Caillac ou encore le célèbre Château de Pesteils. A ce point de vue, vous pouvez apercevoir un petit château situé à Cavanhac aux abords de la départementale. Une branche de la famille de Leygonie y a possédé longtemps de riches propriétés, dont il ne reste que ce discret château. Pierre-Louis de Leygonie était capitaine de vaisseau vers la fin du XVIIe siècle.
Plus loin vous apercevez le village de Carnéjac, où habitait en 1562 Jacques de Langeac (Sénéchal de Clermont).
Reprenez votre montée
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Arrêt
Vous vous trouvez désormais, à l’intersection de deux chemins. Vous découvrez une croix sculptée dans la pierre. Dans le Cantal, il en existe plus de 3000. Les croix possèdent différentes significations dont la première est de christianiser un lieu (Les croix de chemins témoignent donc avant tout de l’avancée du christianisme et de la présence de l’Église) mais elles peuvent avoir également un rôle de guide et de protection.
Continuez votre ascension sur le chemin gravillonné en direction du plateau
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Arrêt
Vous vous trouvez désormais devant une grange, appelée buron. Les burons sont des bâtiments typiques des Monts du Cantal, de l’Aubrac, du Cézallier et des Monts Dore.. La majorité d’entre eux se trouvent sur les pâturages en altitude que les éleveurs de vallée exploitent de façon saisonnière en y montant les troupeaux.
Continuez tout droit
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Arrêt
Vous apercevez sur votre droite un menhir semblable à ceux que l’on peut trouver en Bretagne ou dans les Cévennes. Celui-ci fut érigé vers 100 avant J-C. Les Celtes venus du Nord s’implantèrent en petits groupes dispersés dans le Cantal. Ils ont laissé peu de traces de leur passage, si ce n’est quelques vestiges mégalithes. Ce menhir a probablement était préservé, grâce à sa christianisation plus tardive. Les Chrétiens ont utilisé massivement ces menhirs pour y installer des croix. A l’époque, on pouvait probablement trouver, sur ce plateau des centaines de menhirs semblables à celui-ci
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Arrêt
Sur votre gauche, se trouve un autre menhir. Il en existe très peu sur le bassin aurillacois, les principaux sont sur notre commune ainsi que celle de Saint-Simon. Un menhir est une pierre dressée, plantée verticalement. Il constitue l’une des formes caractéristiques du mégalithisme. La fonction des menhirs n’est pas connue. Au cours des siècles, il a été suggéré qu’ils avaient pu être utilisés par les druides pour des sacrifices humains, avoir servi de bornes territoriales, éléments d’un système idéologique complexe, ou encore comme calendriers primitifs.
Prenez maintenant la route à votre droite
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Arrêt
Ici, se trouve, une nouvelle fois, une croix érigée sur une pierre. Leur version originale, souvent en bois au Moyen-Age, a été remplacée au fil des siècles par des sculptures en pierre ou en métal plus pérennes. Après son érection, le monument était béni et faisait souvent l’objet de pèlerinages ou processions du hameau voisin ou, pour les plus modestes, de dépôts de rameaux ou bouquets de fleurs.Le département du Cantal est riche de ce patrimoine à la fois religieux et populaire, qui veille sur les sommets, les ponts, les fontaines, les maisons, les entrées et les places de nos villages, qui sacralise nos carrefours et nos chemins creux, de la modeste croix paysanne à l’œuvre d’art aboutie, des premiers monuments du XIIe siècle aux croix jubilaires de l’an 2000. Toutes les époques et tous les styles se mêlent et témoignent de la place importante qu’avait la religion sur notre territoire.
Continuez en direction du bourg
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Arrêt
Sur votre droite, vous pouvez apercevoir une maison avec une tour. Seul vestige qui témoigne de la présence de l’ancien château. En effet Giou est une ancienne Seigneurie. Une description de ce château fut donnée en 1676 : « Il était renfermé dans un fort mur d’enceinte de 180 mètres de tour, sans y comprendre l’enceinte des écuries ayant des logements au-dessus, et une petite tour qui servait de portail à la cour. Ce mur d’enceinte supportait du côté de la rue une terrasse avec des accoudoirs et douze piliers crénelés ayant chacun en dessus pour ornement une boule en pierre. Dans la cour se trouvaient deux fontaines avec des statues qui rendaient l’eau par la bouche. Un grand perron de sept marches conduisait de la cour au château. Au milieu de la façade existait une galerie d’un bout à l’autre formant balcon, et sept grandes croisées éclairaient cette partie antérieure du château. Deux colombiers portés par des piliers étaient dans la cour; l’écurie était voûtée. La boulangerie et une petite tour adossée à l’écurie faisaient partie des bâtiments de service : dans le jardin étaient plusieurs pièces d’eau »
En 1685, la révocation de l’édit de Nantes, signée par Louis XIV, interdit tout exercice de la religion protestante et contraint la famille de Giou, alors calviniste (une branche du protestantisme) de rentrer dans les rangs catholiques. Ce n’est que douze ans plus tard, en 1697, que le château fut marqué par un violent événement. Le conseiller au baillage d’Aurillac, l’avocat du Roi, le vicaire général de l’évêque de Saint-Flour, sur l’ordre de l’intendant d’Ormesson firent irruption dans la bibliothèque du château de Giou, enfonçant la porte et soulevant les planchers, sous lesquels étaient dissimulés de nombreux ouvrages protestants. On ignore par quel canal, l’administration royale, eut connaissance de l’existence de ces livres, mais la violence de cette saisie laisse penser à une dénonciation…